Face à la montée des tensions internationales, Astana accueille une initiative diplomatique d'envergure. Le 8e Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles réunit 100 délégations venues de 60 pays, faisant de ce rendez-vous l'un des plus importants rassemblements interconfessionnels de notre époque.
"Le monde ne doit pas sombrer dans le chaos", affirme Kassym-Jomart Tokayev, président du Kazakhstan, donnant le ton d'un sommet placé sous le signe de l'urgence. Des représentants du christianisme, de l'islam, du bouddhisme, du judaïsme et de l'hindouisme partagent cette préoccupation, appelant à une action commune face aux défis contemporains.
La protection du patrimoine religieux occupe une place centrale dans les discussions. L'Alliance des civilisations des Nations Unies alerte sur les menaces croissantes pesant sur les lieux saints. "Ces espaces sacrés représentent notre héritage commun. Leur préservation est cruciale pour l'humanité", souligne un représentant de l'organisation.
Le dialogue aboutit à la Déclaration d'Astana, document engageant les communautés religieuses dans la lutte contre les discours de haine et la promotion de la dignité humaine. Cette initiative s'inscrit dans une tradition diplomatique kazakhe initiée en 2003, positionnant le pays comme médiateur entre les civilisations.
Au-delà des différences doctrinales, les participants démontrent que la diversité spirituelle peut servir la cause de la paix. "La synergie de nos valeurs - respect, solidarité, justice - forme le socle de notre action commune", résume un des leaders présents. Cette convergence illustre l'émergence d'une diplomatie spirituelle mondiale, où le dialogue interreligieux devient un instrument de stabilité sociale.
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