Les dirigeants de l’ancienne guérilla, devenue Parti des communs (Comunes), s’étaient vu octroyer cinq sièges de sénateur et cinq sièges de député garantis pendant dix ans par l’accord de paix signé en 2016. Ils vont devoir les remettre en jeu dans un contexte qui “ne leur est pas favorable”, souligne la presse colombienne.

Du 7 au 9 août, les dirigeants des ex-Farc, la guérilla qui a fait trembler la Colombie pendant plus d’un demi-siècle, désormais reconvertie en Parti des communs (Comunes), se réuniront lors d’une assemblée nationale à Bogota. L’objectif : définir leur stratégie à l’approche des élections législatives et présidentielle de 2026.
Dix ans après la signature de l’accord de paix qui a désarmé 7 000 de leurs combattants, ils devront pour la première fois remettre en jeu les cinq sièges de sénateur et les cinq sièges de député qui leur avaient été garantis de manière transitoire, à la suite de la suppression de ce mécanisme par de récents décrets du gouvernement. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que “le contexte ne leur est pas favorable”, avertit le quotidien de gauche El Espectador.
Stigmatisés durablement par une société qui les considère encore comme des bourreaux, les anciens Farc sont confrontés à un manque de garanties institutionnelles et se retrouvent pris pour cibles, ce qui a conduit à l’assassinat de près de 470 de leurs militants, souligne El Espectador.
En outre, une grande partie de leurs anciens territoires leur sont interdits d’accès, car ils sont occupés par des dissidents qui refusent toujours de se soumettre à l’accord de paix de 2016. “Ces régions sont domi
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