En 2022, neuf cas d'abus sexuels sur des enfants ont été signalés quotidiennement au Maroc, ce qui a suscité des inquiétudes quant au système juridique du pays et à la nécessité d'agir.

Des organisations militantes et des ONG critiquent les lacunes de certaines dispositions du Code pénal, affirmant que les sanctions actuelles sont insuffisantes et ne dissuadent pas les criminels. Le président de l'ONG "Touche pas à mon enfant" souligne la nécessité de sanctions plus sévères et de programmes de sensibilisation accrus, notamment en milieu rural.

Un avocat souligne l'absence de crimes spécifiques liés aux abus sexuels sur enfants dans la législation marocaine et appelle à une refonte complète du code pénal. Les peines clémentes prononcées par les tribunaux dans des affaires très médiatisées ont suscité l’indignation du public et ont exigé des sanctions plus sévères.

Dans l’ensemble, on reconnaît de plus en plus le besoin urgent de s’attaquer et de combattre la pédophilie dans la société marocaine.