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Meta, la société mère de Facebook, interdit aux spécialistes du marketing politique d'utiliser ses outils d'IA à des fins publicitaires.
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Cette décision reflète les mesures similaires prises par d’autres plateformes de médias sociaux pour empêcher une éventuelle utilisation abusive de l’IA dans les campagnes politiques.
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L’interdiction cible spécifiquement l’IA générative dans la publicité électorale afin d’éviter la propagation de fausses informations, en particulier à l’approche des élections de 2024.
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Les décideurs politiques et les groupes de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’effet du contenu généré par l’IA sur le processus démocratique.
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Cette mise à jour de la politique de Meta est une démarche visant à réglementer le contenu politique et à promouvoir la transparence des élections.
Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook, a annoncé qu'il interdirait aux annonceurs politiques d'utiliser ses nouveaux outils d'IA pour générer du contenu marketing. La décision vise à limiter les risques potentiels liés à l’utilisation de l’IA dans les publicités politiques.
Les restrictions s'appliquent également aux annonces liées au logement, à l'emploi, au crédit, à la santé, aux produits pharmaceutiques et aux services financiers. Les fonctionnalités d'IA concernées incluent des outils qui proposent des modifications au contenu téléchargé, créent des arrière-plans de produits et modifient le texte marketing.
Cette décision intervient alors que les décideurs politiques et les groupes de la société civile expriment leurs inquiétudes quant à l’impact du contenu généré par l’IA sur le processus démocratique.
Certains sénateurs américains ont présenté une législation visant à interdire les « deepfakes » de l’IA dans les publicités politiques, et la Commission électorale fédérale envisage de réglementer ou d’interdire l’utilisation de l’IA dans les publicités politiques.