Les cauchemars pourraient-ils être un signe avant-coureur des maladies auto-immunes ?

Publié le 05/22/2024
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Une étude récente a mis en lumière un lien potentiel entre les cauchemars et les maladies auto-immunes, telles que le lupus. Cette recherche a été menée par l'Université de Cambridge et le King's College de Londres. Les résultats suggèrent que les cauchemars et les "cauchemars diurnes" (hallucinations diurnes) pourraient servir de signaux d'alarme précoces pour les poussées de ces maladies



Les cauchemars, un symptôme souvent négligé :

Environ un tiers des patients atteints de lupus ont rapporté des cauchemars perturbants un an avant l'apparition d'autres symptômes de la maladie. Ces, souvent caractérisés par des thèmes de chute, d'attaque, de piégeage ou d'écrasement, et peuvent être extrêmement angoissants. Cependant, les neuropsychiatriques comme les hallucinations et les cauchemars sont fréquents chez les patients atteints de auto-immunes, mais souvent sous-déclarés et sous-diagnostiqués, ce qui peut retarder un traitement approprié.

L'importance d'une détection précoce :

Reconnaître ces symptômes peut permettre une détection précoce des poussées de maladies auto-immunes, ce qui est crucial pour prévenir des dommages organiques potentiellement graves. Les cliniciens sont encouragés à interroger leurs patients sur les cauchemars et autres symptômes neuropsychiatriques afin d'améliorer leur prise en charge.

L'impact sur les soins médicaux :

Les patients et médecins peuvent être réticents à discuter des symptômes de santé mentale en raison de la stigmatisation et du manque de sensibilisation. Cependant, une meilleure communication et une prise en compte de ces symptômes dans les soins médicaux peuvent améliorer la qualité de vie des patients et faciliter un traitement plus rapide et efficace.

Recommandations pour les patients et les cliniciens :

Les patients doivent signaler tout symptôme inhabituel, y compris les cauchemars et les hallucinations, à leurs prestataires de soins de santé. Ces symptômes pourraient être liés à des maladies auto-immunes et nécessitent une attention médicale. Les cliniciens devraient intégrer des questions sur les symptômes neuropsychiatriques dans les consultations régulières avec les patients atteints de maladies auto-immunes, et collaborer avec des spécialistes en neurologie et en psychiatrie pour une prise en charge holistique.