Brad Pitt a « sauvé » Andrew Dominik de la « prison des réalisateurs », a confié le cinéaste lors d’un échange au Festival international du film de Marrakech. « Brad est la raison pour laquelle j’ai travaillé. Je fais un film et ensuite on me met en prison des réalisateurs. Puis Brad se présente devant la commission de libération conditionnelle et dit: “Il a appris sa leçon. Il fera quelque chose d’un peu plus accessible cette fois.” Il me protège… J’ai beaucoup de chance d’avoir une amitié comme celle-là », a déclaré Andrew Dominik, rappelant que l’acteur a tenu le premier rôle dans son western de 2007 L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford et dans Cogan: La mort en douce en 2012, ainsi que produit son biopic Blonde. « Brad Pitt est la raison pour laquelle j’ai travaillé », a-t-il insisté.
Revenant sur le choix d’Ana de Armas pour incarner Marilyn Monroe dans Blonde, Dominik a expliqué avoir été saisi par « une certaine magie » chez l’actrice. « Elle avait un fort accent latino, mais son visage… ces petites bajoues ici, les yeux écartés, le nez. Je me suis dit: “Cette fille pourrait être Marilyn.” Elle était très inquiète pour son accent, mais elle était incroyable. Il y a une certaine magie chez elle. Blonde n’a pris vie que lorsque Ana de Armas est arrivée. Quand on voyait un petit essai d’elle en Marilyn, on pouvait voir tout le film. »
Si le rôle a valu à Ana de Armas une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice, l’accueil du film par le public a déconcerté le réalisateur. « Je ne comprends pas… J’ai été surpris par la réaction. C’est une sorte de film d’horreur, et j’imagine que ce n’est pas ce que les gens attendaient. Mais moi, je l’aime. »
Dominik a également évoqué les compromis imposés par le financement des films. « On choisirait toujours des inconnus si on le pouvait, non? C’est formidable quand on voit un film et qu’on ne connaît aucun acteur, parce qu’on les accepte immédiatement comme des personnages. La réalité, c’est que tant qu’on n’a pas un comédien bankable, personne ne finance le film. Ce n’est pas comme si on avait le choix. Souvent, il faut mal distribuer un film pour qu’il se fasse. »
Source: Film-News.
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