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Résolution 2797 de l’ONU: Youssef Amrani affirme qu’elle «consacre la centralité» du plan d’autonomie marocain


Le Mardi 2 Décembre modifié le Mardi 30 Novembre



Pour Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc à Washington, la résolution 2797 du Conseil de sécurité ne marque pas seulement une étape: elle «consacre la centralité, la légitimité et la pertinence» du plan d’autonomie comme «solution définitive» au différend régional autour du Sahara marocain. L’ambassadeur s’exprimait dans un podcast de l’Hudson Institute, animé par Michael Doran, où il évoque une «clarté univoque» orientant «de façon irrévocable l’adhésion de la communauté internationale» à l’autonomie sous souveraineté marocaine



Il souligne que le vote de la résolution 2797, intervenu «sans voix contre», constitue «un signal politique rare dans l’environnement diplomatique actuel», révélateur d’«une maturation profonde» vers «un soutien structurel, assumé et exprimé au plan d’autonomie». Amrani avance que «plus de 120 pays à travers le monde reconnaissent le plan d’autonomie comme la seule voie pour faire avancer le processus politique».

Présenté en 2007, le plan marocain répond, selon lui, «à toutes les exigences en matière de droit international», en adéquation «avec la Charte des Nations Unies et les paramètres des résolutions successives du Conseil de sécurité». Il affirme qu’il «offre désormais l’unique cadre défini par le Conseil de sécurité comme base des négociations, qui seront facilitées par l’Envoyé personnel» du Secrétaire général, une perspective qui «révoque toutes les utopies diplomatiques fondées sur des principes désuets».

Amrani relie cette évolution à «la vision stratégique du Roi Mohammed VI», «fondée sur la clarté, la constance et la recherche de solutions réalistes», visant à «dépasser les postures» pour «s’orienter vers le règlement définitif du différend». Il inscrit cette dynamique onusienne dans «la trajectoire plus large d’un Maroc en transformation», engagée «depuis plus de deux décennies» dans une modernisation qui a «renforcé la stabilité institutionnelle», «monté en puissance» sur le plan économique et accru la «capacité à proposer des solutions».

Sur la projection africaine, il met en avant l’Initiative Royale Atlantique comme «vecteur d’intégration» et «courroie de développement», reliant «opportunités et enjeux du continent africain» par des «efforts collégiaux». Il évoque la transformation de la façade atlantique africaine en espace de «connexions, de mobilité et de prospérité», citant le gazoduc Afrique‑Atlantique, des zones industrielles intégrées et le port Dakhla Atlantique, où «le Sahara marocain devient un pôle de croissance, un carrefour entre continents et un levier d’intégration régionale». «La connectivité est la nouvelle grammaire du progrès africain, et le Maroc en est aujourd’hui l’un des architectes les plus actifs et les plus crédibles», dit‑il.

À propos de la relation avec les États‑Unis, Amrani rappelle une amitié vieille de «250 ans» et une «convergence profonde» autour des priorités de «sécurité, stabilité et développement», faisant du partenariat «une nécessité» et «un outil déterminant pour la prospérité des deux rives de l’Atlantique». «Nous avons construit avec les États‑Unis une relation de confiance sans pareille, qui dépasse largement le cadre diplomatique. Nous agissons ensemble, concertons nos actions et projetons nos visions, souvent convergentes», conclut‑il.




Source : https://sahra.articlophile.com/sahara/i/92960276/r...