Durant un an, la Suisse Jessica Studer a vécu dans une base scientifique au milieu de l’Antarctique, où elle était chargée d’étudier les effets de conditions extrêmes sur le corps humain. Elle a raconté à “Wired” son long et éprouvant voyage et ce qu’elle a découvert à son arrivée.

Quand on parle de s’expatrier à l’autre bout du monde, on aurait plutôt tendance à penser cocotiers, mer bleue et rencontre avec une autre culture. Pour Jessica Studer, l’autre bout du monde a eu une autre signification, fait de blanc, de froid jusqu’à −80 °C et d’isolement total. “La destination la plus lointaine de la planète, plus que la Station spatiale internationale (ISS)”, écrit Wired. Ce lieu mystérieux n’est autre la station scientifique franco-italienne Concordia, au milieu de l’Antarctique.
Cette comparaison avec l’ISS, la médecin suisse a pu en parler avec l’un de ses éminents et médiatiques collègues isolés au milieu du blanc infini, en la personne de Thomas Pesquet. Le spationaute français, commandant de la station orbitale en 2021, n’a passé pour sa part que cinq jours à Concordia, contre un an pour Jessica Studer, qui y a étudié les effets de conditions extrêmes sur le corps humain.
Mais dans ce contexte, la RTS souligne que “sur la Station spatiale internationale, il est possible d’évacuer quelqu’un dans les vingt-quatre heures en cas d’urgence médicale. Sur la station Concordia, cela n’est pas possible pendant les mois d’hiver.” Et Jessica Studer d’expliquer : “On dépend de ce qu’il y a sur la station.”
Il a fallu plus d’une semaine à la scientifique pour rejoi
Source : https://www.courrierinternational.com/article/aven...