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Le maire d'Alpedrete rectifie et condamne le féminicide


Le Mardi 18 Novembre modifié le Mardi 30 Novembre



À Alpedrete (Madrid), une femme a été assassinée ce week-end et l'auteur présumé s'est suicidé; l'affaire est étudiée comme un cas de violence sexiste, selon les chroniques locales. Le maire de la commune, identifié dans diverses chroniques comme Juan Rodríguez (PP), a initialement affirmé que l'auteur "l'aimait" et qu'il était "un bon père", des déclarations qui ont suscité des reproches publics du président Pedro Sánchez et de la ministre de l'Égalité, qui ont exigé une rectification ou sa démission. Suite aux critiques, le maire a publié une vidéo dans laquelle il a nuancé ses propos et a déclaré son "rejet total et sans équivoque" de la violence contre les femmes.

L'édile Juan Fernández, du PP, a affirmé que l'assassinat "n'était pas le fruit de la haine" et que l'auteur "l'aimait" ; ses déclarations ont motivé des critiques du gouvernement

Highlights:

  • Réaction du gouvernement: Le président Pedro Sánchez a publiquement censuré les déclarations du maire sur X et la ministre de l'Égalité a exigé une rectification ou sa démission
  • Rupture partisane: Le PSOE a demandé l'expulsion du maire du parti tandis que le PP a demandé le respect de la victime et a défendu l'édile, selon le suivi informatif
  • Gravité du crime: L'autopsie préliminaire et les sources journalistiques indiquent que la femme a reçu de nombreux coups de couteau et que l'affaire est étudiée avec intensité par la Garde civile et le parquet local
  • Explication municipale: Le maire a attribué ses propos à une possible interprétation d'une maladie psychologique de l'agresseur et à des défaillances du système de détection, puis a affirmé que ses commentaires avaient pu être mal interprétés
Face à la violence sexiste, il n'y a pas de demi-mesures: soit vous êtes avec les victimes, soit avec les négationnistes qui blanchissent les agresseurs - Pedro Sánchez

Perspectives:

  • Maire d'Alpedrete (Juan Rodríguez / Juan Fernández): L'édile a déclaré que ses propos avaient pu être "mal interprétés", qu'il voulait apporter son soutien à la famille et que son rejet de la violence contre les femmes était "total et sans équivoque". (El Periódico)
  • Gouvernement espagnol (Pedro Sánchez et ministre de l'Égalité): Le président et la ministre ont critiqué les propos du maire; la ministre a exigé une rectification immédiate ou sa démission et Sánchez a déclaré que quiconque minimise cette violence ne mérite pas de représenter les citoyens. (Infolibre)
  • PSOE (commission et groupes à Madrid): La formation a demandé l'expulsion du maire du parti et a réclamé le respect de la victime et de sa famille dans la gestion de l'affaire. (La Vanguardia)

Sources:



Source : https://kite.kagi.com/81a98129-aac1-4cdc-88da-b0d7...